Réparation

Réparation...
Réparer nos dégâts. Réparer en trouvant un autre usage à la tresse que l’on délaisse. Redonner espoir. Faire naître de nouveaux objets. Si nous arrêtons de produire aujourd’hui, que pouvons-nous faire avec ce que nous avons ? Réparer. Dans le secteur textile par exemple, en Italie par exemple, on peut s’habiller pendant 10 ans sans avoir à produire de nouveaux tissus.
Costanza sort de son panier des bols et cafetières cassées : « J’avais un vrai chagrin de ne plus les utiliser je voulais les recoller pour en faire autre chose. J’ai essayé plusieurs techniques … »

Et voila, le résultat est poétique, délicat, fragile et solide à la fois.

"Réparation", une oeuvre à décrypter à la Maison des tresses et lacets. Au bord du Dorlay. Exposition collective : Tresse, alors".

Costanza

Jai fait sa connaissance dans la maison de Monsieur Jacquard à Oullins à l’occasion d’un séminaire de développement créatif organisé par Textile Lab. Des moments d’échanges intenses entre femmes créatrices, de jolies rencontres. Des femmes inspirantes.

Costanza est surprenante, avec son petit accent italien, elle vous embarque dans son parcours, ses rêves, ses interrogations. Légèreté et pertinence. Impertinence ? Graphiste et désigner, elle trace son chemin. Virages, nuages et belles éclaircies. Solaire, j’aime son regard simple et philosophe sur la vie, sa générosité aussi. Pour l’événement «Tresse alors», elle crée le visuel : dessine les courbes en 8. Des couleurs naissent des superpositions. 8 artistes du collectif stéphanois «Fil utile» sont là. Costanza tresse les liens, coordonne, scénarise l’exposition. 8, l’infini s’imagine. Car au delà des œuvres, l’œil continue de rêver.

Et Costanza n’oublie pas son rêve : tisser. Dans son œuvre, Réparation, elle tisse la tresse. Son métier est de faïence, ses doigts vont dessus dessous pour réparer.