La vie d'artiste avec Sofiane Pamart !
La main sur le cœur, le cœur d’un artiste à la sensibilité bouleversante, la main sur mon kimono Game boy. Histoire d'une rencontre.
L’émotion partagée. Deux univers artistiques qui se croisent et dialoguent. Sensibilité et authenticité. Le kimono, Le piano, Chopin, la mine, le voyage, l’enfance.
Quand j’ai commencé mon travail de recherche sur le kimono, j’ai surfé sur le net. Qui porte un kimono aujourd’hui ? J’ai découvert Sofiane Pamart. Un pianiste en kimono. Insolite. J’ai écouté sa musique. Envoûtée ! J’ai retrouvé l’esprit de Chopin qui a bercé mon enfance. Mélancolie douce, moments de folie joyeuse, une musique qui me transporte au plus profond de moi, là où les rêves sont rois. La poésie pure.
J’ai aimé les interviews de Sofiane, sa façon de parler de sa source créative, je me retrouve dans ce cheminement. Et puis j’ai lu ses mots :
« Porter un kimono fait sens. L'amplitude des manches entre en synergie avec la majesté du piano, l'étoffe flottante des pans favorise la sensation d'entrer dans une bulle.(…) Le kimono, c’est lanouvelle queue-de-pie. »
Et là je me suis dis, j’aimerais tellement créer un kimono pour lui, qu’il l’accompagne au piano et ailleurs. J’ai eu envie de donner vie à ce rêve, mes amis m’ont aidé à y croire jusqu’au bout. Merci à eux !
C’est à ce moment là que j’ai travaillé sur un modèle Homme. J’ai fait le lien intuitivement. Mon premier kimono homme créé pour un ami client, je l’ai mis en scène en plusieurs posts Instagram sur des mélodies de Sofiane Pamart, dans le parc de la mine de Saint Étienne, dédicace au grand-père de l’artiste, gueule noire du nord.
Il y a toujours la notion de traces et de mémoire dans mon travail, j’aime raconter une histoire, l’émotion est pour moi souvent dans cette rencontre inédite des lieux, des époques, des savoir-faire, des femmes et des hommes qui s’interpellent ainsi sans les frontières du temps et des pays.
En pensant à Sofiane, enfant des années 90, j’ai eu envie de faire un clin d’œil ludique à cette époque et il m’est venu à l’esprit un tissu. Un tissu oublié, une fin de rouleau sauvegardée par un amoureux des textiles de la Loire, qui a grandit dans les tissus. Merci Thibault. Tissage des années 90 à Charlieu. Un bel ouvrage. Tout était là pour m’inspirer une composition qui raconte cette histoire croisée, celle de ce tissu et celle d’un enfant des années 90, comme mon fils et sa Gameboy.
Vivre ses rêves !
Merci aux photographes fans qui publient sur Instagram leurs émotions : @laageraldine pour sa superbe photo au théâtre royal de Mons et @it.about @miiiiiiiiiiiiiind