Kimonos, oh !

"Entrer dans l’obscurité, trouver la couleur et les fils d’or, remonter le temps. Pour de vrai, approcher ces kimonos admirés sur papier glacé, imaginer celles qui les portaient, se perdre dans les circonvolutions des broderies.

Se laisser emporter par la vague de Kanagawa, se poser sur la branche pour écouter l’oiseau, monter au sommet de mont Fudji, parler le langage des fleurs, roses cerisiers, blancs chrysanthèmes…
Mon rêve : me retrouver seule la nuit dans cette exposition, parader parée de sublimes kimonos , écouter la soie glisser au sol, superposer les époques et endosser le poids des étoffes comme une geisha, respirer leurs histoires mélangées, immobile. Repartir pour finir la nuit en dansant aux côtés à David Bowie et de Bjork en kimonos, et jouer du sabre face à la reine Apailana de Star Wars…"

L’exposition Kimono au Musée du Quai Branly à Paris est magnifique pour savourer son histoire de l’époque Edo  au Japon en 1603 jusqu’à nos jours où de grands stylistes l’ont réinventé, Yumi Katsura, John Galliano, Junko Koshino, Sakura Times, Issey Miyake, Milligan Beaumont, Alexander McQueen…

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Mon coup de cœur : Wafrica kimono de Serge Mouangue, un kimono en wax brun ciré, une belle rencontre entre l’Afrique de l’ouest et le Japon !
Mon émotion : le manteau de soirée du grand couturier Paul Poiret en 1913 (je vous dirai bientôt pourquoi).
Mon étonnement : l’import /export de tissus entre l’orient et l’occident, source d’évolution du kimono.
Mon idée : proposer mes kimonos à un défilé organisé par le musée, accrocher « Nénuphar acide » au mur de la boutique du musée…

Devinette : combien de pièces de tissus sont assemblées pour la confection d’un kimono japonais traditionnel ? La réponse à la prochaine lune !

Merci à Anna Jackson et Josephine Rout, les commissaires de l’exposition Kimono. A voir jusqu’au 28 mai.

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